Psaume 17, 29-30 :
Tu es la lumière de ma lampe, Seigneur mon Dieu, tu éclaires ma nuit.
30 Grâce à toi, je saute le fossé, grâce à mon Dieu, je franchis la muraille.
Les aumôniers de l’AGORA se rendent à l’aéroport pour rencontrer, accompagner, soutenir les personnes qui déposent leur demande d’asile à la descente de leur avion.
Dans ce cadre, nous organisons toujours une petite fête de Noël.
Cette année-là, nous avions choisi de raconter le conte des quatre bougies.
La première bougie est celle de la paix. Elle s’éteint car personne ne désire plus l’accueillir ou la propager
La deuxième bougie est celle de l’amour. Elle s’éteint car les gens s’enferment de plus en plus chez eux et ne veulent plus la partager.
La troisième bougie est celle de la foi. Elle s’éteint car les gens ne s’appuient plus sur Dieu pour avancer.
La dernière bougie est celle de l’espérance. Elle continue de briller car elle permet de tenir pendant les moments de tristesse et de découragement. Et c’est elle qui rallume les trois autres bougies.
Parmi les requérants présents, il y avait une jeune femme qui avait reçu une réponse négative. Elle nous a remercié pour le conte et a dit. Je m’appelle Shpresa. En albanais, cela signifie Espoir. Grâce à vous, je me souviens de mon prénom et je reprends espoir.
Elle a décidé de faire recours contre la décision et aujourd’hui, elle a un permis B.
