Rappel :
La Suisse a un programme de réinstallation prévu pour un petit contingent allant jusqu’à 1600 personnes/an dites particulièrement vulnérables (surtout femmes et enfants). Ce programme est suspendu depuis 2023 et la crise ukrainienne.
Constat :
Sans vouloir se substituer à la confédération et à ses obligations, il faut développer des voies d’accès complémentaires et sécurisés pour garantir à des réfugiés un accès réglementé à la Suisse et leur éviter une fuite dangereuse.
Conséquences :
- Création d’une coalition formée d’Eglises, d’oeuvres d’entraide et d’autres forces de la société civile (Union des villes, Caritas, UNHCR, Amnesty, EPER, etc)
- Inspiration de ce qui a été fait dans d’autres pays, notamment initié par la communauté de sant’Edigio.
Projets :
- Accueillir une vingtaine de personnes, moitié en Suisse romande, moitié en Suisse alémanique
- Personnes particulièrement vulnérables choisies par le HCR et titulaires d’un permis B tout de suite (pas de procédure d’asile en Suisse)
- La coalition trouve et paye le loyer des hébergements
- La coalition trouve une équipe de bénévoles s’engageant à entourer la famille et à l’accompagner dans son intégration
- La coalition engage et rémunère un chargé de projet qui encadrerait la famille et l’équipe de bénévoles
Le canton continuerait d’assurer les prestations dues à tout réfugié (cours de français, aide financière, etc)
Planning :
- Janvier 2025 : engagement du chargé de projet
- Mai 2025 : arrivée progressive des familles
- Mai 2025-mai 2026 : accompagnement des familles
- Juin 2026-décembre 2026 : suivi complémentaires
Situation actuelle :
Les villes de Lucerne et Genève sont pressenties pour ce projet.
Les délégués de l’ECR et de l’EPG ont conjointement accepté de participer au projet en rappelant que leurs Eglises n’avaient aucun moyen financier mais pouvaient solliciter les paroisses dotées d’un parc immobilier pour faciliter la mise à disposition d’un appartement et informer du projet d’éventuels bénévoles.
L’idée est également de sensibiliser les autres acteurs de la société civile afin que ce ne soit pas uniquement un projet d’Eglises.
Pour plus d’information :
Virginie Hours, aumônière à l’AGORA et agent pastoral à l’ECR
Isabelle Savoy, membre du conseil du consistoire