A L’occasion de la fête de Noël de l’AGORA, un très beau poème a été récité. Un grand MERCI à Léonard de nous l’avoir partagé.
Le monde en fumée
Notre monde est fumée avec toutes ces poudres en à canon, tant de bombardements à cause de ces guerres absurdes
Pas de compassion pour les moins puissants, les grands les écrasent sans pitié .
L’amour exagéré du gain a remplacé l’amour fraternel et rend la vie aujourd’hui impossible…
L’inflation naissant des raisons farfelues impose un rythme de vie, plus de loisirs pour tous, parfois 2 repas sur 3
Le réchauffement climatique n’est pas en reste. Il nous conduit tout droit dans le désert, si la vie est autant difficile aujourd’hui, j’imagine la fournaise ardente demain si rien n’est fait
Tout ce que nous observons de nos jours donne l’impression que tout serait à refaire
la vie d’aujourd’hui c’est chacun pour soi.
L’amour et la compassion ayant foutu le camps, tous sont dans les confins de l’oubli
Je n’ai pas vécu dans l’antiquité ni au moyen âge. Certes à ces époques, il n’y avait pas de droits de l’homme, et pas de mondialisation, il y avait tout au moins ce qui donnerait l’envie de rêver.
Aujourd’hui on nous parle des droits de l’homme, je pense qu’il sont tributaires du passeport que l’on détient. À quoi nous sert la mondialisation si la vie devient autant compliquée et infernale ?
Placé à ce bout du tunnel, à l’autre bout ne se perçoivent que misère et désolation,
Aujourd’hui c’est telle histoire et demain il y en a une autre, si ce n’ est la guerre aujourd’hui, demain, c’est un bombardement. Et après demain un attentat… Nous vivons dans une véritable jungle et les gros poissons se nourrissent des petits.
Pourquoi fabrique-t-on les bombes, et contre qui fabrique t-on les armes ? Est ce à cela qu’a servit la révolution industrielle ? Les bombes sont-elles un bienfait de la science ? Finalement, je suis d’accord avec Rabelais qui a dit » Une science sans conscience n’est ruine de l’âme »
Le monde en fumée avec toutes ces poudres à canon,
Les grandes puissances atterrissent chez les tiers comme sur des territoires conquis, à l’inverse, ils accusent la migration qui fuit les bombes qu’ils ont pourtant vendues
Chères grandes puissances où est votre empathie, ou est votre humanité ? Où est amour fraternel, ou est votre humanisme ?
L’ égoïsme de l’homme moderne créé autant de problèmes que parfois on se demande si ça vaut la peine de rêver
L’humanité est à genoux,tout le monde se plaint
Tout pour les uns, rien pour les autres
Le monde en fumée, heureusement, pas de règle sans exception,
Où est donc cette exception, je l’ai trouvée à l’Agora
l’Agora, c’est là au moins que la vie a encore un sens,
à l’Agora, tous sont bien sympathiques, à l »Agora, sans les mots mais par les faits, tu comprends que l’ on peut encore rêver,
Ils ne sont pas comme ces sadiques puissants qui retirent l’oiseau de son nid et jettent ses petits aux fourmis.
à l’Agora, on te donne tout mais sans argent, à l’Agora, le sourire et le café sont gratuits
À l’Agora, on t’accompagne, sans rien attendre en retour
À l’Agora, il y a une place pour tout le monde, À l’agora, il y a une place pour la vie humaine
Vive l’Agora
Leonard Elobo
